Théâtre  l'Escapade     193, avenue de Scheut - 1070 Anderlecht - Tél : 02/771.76.45

Sommaire   Qui sommes-nous ?   Programme   Réservation   Photos   Historique   Avis de recherche   Contact   Liens   Vos réactions

Arnaud SottiauxCarmelo MiragliaColette StassartDanielle LebrunDidier MilisDominique GhysselinckxDominique VeraytElise BroyardIngrid BrasseurJean-Marie-RigauxMarc LambergMarianne Braconnier
Marie-Laure de BehogneOlivier BauwelinckxPatricia BernardPhilippe MacaPierre ChalsègePierre RoosensStéphane De VylderThierry MoulartVéronique PiercotVincent Van GeemXavier Graindorge
Carmelo MiragliaCarmelo Miraglia

La Compagnie du Chat à Cornes, vous connaissez ? Ne cherchez pas trop, elle n’a duré que le temps d’un spectacle, mais c’est elle qui m’a permis de monter sur les planches pour  la première fois.

Je n’ai pas suivi de formation ; c’est à force de voir le plaisir des comédiens sur scène que j’ai eu envie d’y goûter à mon tour. Olivier Bauwelinckx a parlé de moi à Dominique Ghysselinckx pour un petit rôle dans Madame Filumena, en 2006,  et c’est ainsi que je suis passé de l’autre côté de la rampe, pour L’Escapade.

C’est le rôle de Louka dans L’ours de Tchekov, qui se jouait au Centre Breughel, qui m’a le plus marqué, car il fallait travailler tant la psychologie du personnage que l’aspect physique qu’il pouvait avoir. Avec le metteur en scène, ce fut du pur bonheur.

Le rôle que je rêverais de jouer ? Max dans Bent de Martin Sherman. C’est un texte magnifique et une vraie épreuve de comédien.

Mes bons souvenirs de théâtre sont très nombreux. Mais trois pièces me reviennent particulièrement à la mémoire.  Une pièce en grec ancien, Les Troyennes , adaptée par Giovanna Marini : faire vibrer les spectateurs avec une pièce antique dans une langue incompréhensible pour beaucoup de spectateurs (dont moi) est une réelle performance. C’était une splendeur.

Au Zut Théâtre, il y a eu Incendies de Wajdi Mouawad : un texte qui vous scotche à votre siège. Et finalement, du moins ici et maintenant, La métamorphose de Kafka, pour la performance physique du comédien.

Dans le théâtre, tout est faux, tout est créé, c’est de la pure imposture à laquelle on croit, pour rire et pleurer.

Quelle magie !

(photo : La souricière / mai 2009)