Théâtre l'Escapade 193, avenue de Scheut - 1070 Anderlecht - Tél : 02/771.76.45 Sommaire Qui sommes-nous ? Programme Réservation Photos Historique Avis de recherche Contact Liens Vos réactions |
Patricia Bernard
Le théâtre est, chez moi, une véritable « affaire de famille » : ma grand-tante paternelle était auteur dramatique (Sambreville a son centre culturel Gabrielle Bernard). Mon grand-père maternel a créé sa propre troupe à Tamines, dans les années 25-30. Ma mère et mon père se sont rencontrés sur les bancs de l’Académie, où ils suivaient les cours d’art dramatique, de piano et d’art lyrique. Toutes petites, ma sœur et moi avons été inscrites, nous aussi, à l’Académie, en solfège et en diction : ma sœur a continué côté musique et moi côté interprétation… c’est sûrement héréditaire ! Ce sont, d’abord, mes rôles d’examens qui me reviennent : Antigone, La mouette. Puis, Meg, dans Lovers de Brian Friel, au Méridien et, plus récemment, mon rôle dans Dernier acte de Ferdinand Loos. Jusqu’à maintenant, après le Conservatoire de Bruxelles, les théâtres (de l’Ancre, du Méridien, de l’Escalier) m’avaient distribuée dans du Lorca, du Dario Fo, du Pinter. Jouer la comtesse dans J'y suis... j'y reste a été pour moi un vrai défi, une différence fondamentale avec tout ce que j’ai pu interpréter : je ne suis pas une comique ! J’avais toujours rêvé d’un rôle de composition complète : ce fut le cas ici... j’espère avoir été à la hauteur ! Mon arrivée ici ? Depuis longtemps, je fais partie du « Coup de théâtre » de Ferdinand Loos avec, notamment, Richard Hallez - qui a joué ici dans Trop tôt pour manger les pissenlits par la racine - et Dominique Peeren. C’est par eux que j’ai été présentée à Dominique Ghysselinckx. Le théâtre, pour moi, c’est la représentation publique et accentuée de situations les plus variées et parfois les plus extrêmes de l’existence. Pour le comédien, c’est le besoin d’aller chercher au fond de lui une des nombreuses petites facettes souvent méconnues de sa personnalité, de la développer et de l’offrir au public sans pudeur et sous le masque de son personnage. (photo : Madame Filumena / mars 2006) |