Théâtre  l'Escapade     193, avenue de Scheut - 1070 Anderlecht - Tél : 02/771.76.45

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Véronique PiercotVéronique Piercot

Je me suis inscrite à l’Académie d’Anderlecht à l’âge de 16 ans, aux cours de Paul Florian, en art dramatique, et de Monique Demalaine, en déclamation, jusqu’aux médailles qui mettent fin au cycle. Puis, j’ai continué à suivre des formations ponctuelles jusqu’à une licence en Arts du Spectacle à Louvain-la-Neuve, obtenue en 2007.

Paul Florian, directeur du Théâtre du Méridien, à l’époque, donnait à ses élèves la possibilité de concrétiser, sur les planches, l’enseignement qu’il dispensait en académie. C’est ainsi que j’ai commencé, là et au Royal Euterpe où il mettait occasionnellement en scène, mais pas pour longtemps, car théâtre et études ne sont pas faciles à mener de front.

Sur ces entrefaites, Paul Florian avait remis le Méridien et fondé, avec ses élèves de l’époque, L’Escapade, telle qu’elle existe maintenant. C’est Dominique Ghysselinckx qui me contacta, en 1991, pour jouer dans Baby Hamilton.

J’ai connu la troupe La Parenthèse aussi et, dans le cadre de ma licence, j’ai fait l’assistanat d’un Shakespeare mis en scène par Vincent Dujardin aux Trouvères.

Un rôle qui m’a marquée : celui de la « marraine » dans Meurtre en fa dièse, torturée par un amour qu’elle partage avec sa trop jeune nièce. Un rôle intéressant, qui m’a permis de découvrir le travail de Vincent Dujardin que j’affectionne particulièrement. Un rôle difficile, notamment pour la scène de soûlographie, scène toujours dangereuse, car il ne faut pas tomber dans la parodie ou déclencher le rire, tout à fait incongru dans ces circonstances.

Chaque rôle est une aventure et certains apportent plus que d’autres. Cela dépend surtout de soi, de son investissement.

C’est à 17 ans qu’un spectacle m’a particulièrement marquée : cela se passait dans les casernes Dailly, désaffectées ; il faisait tellement froid que l’on avait distribué des couvertures. C’était La pilule verte de Witkiewicz, avec Alexandre Von Sivers mis en scène par Martine Wijckaert. Magique. C’était le théâtre de la Balsamine, désormais installé là-bas « pour de bon ».

Quand on dit « théâtre », essentiellement, le premier sentiment qui me vient, c’est « bien être ». Avec le temps et l’expérience, ce que j’aime le plus, c’est me rendre au théâtre, découvrir le travail des metteurs en scène, découvrir de nouveaux textes. Le théâtre, c’est une toute petite porte sur notre monde infini.

(photo : Espèces menacées / septembre 2004)