Théâtre l'Escapade 193, avenue de Scheut - 1070 Anderlecht - Tél : 02/771.76.45 Sommaire Qui sommes-nous ? Programme Réservation Photos Historique Avis de recherche Contact Liens Vos réactions |
Marc Lamberg
À 20 ans, j’ai commencé à donner des cours de guitare classique dans une académie. Ma collègue d’art dramatique m’ayant fait part de son désespoir face à une totale absence de garçons dans sa classe, je n’ai pu résister au plaisir de donner la réplique à des demoiselles souvent bien charmantes. C’était, de plus, une fameuse revanche sur un sévère bégaiement qui avait handicapé toute mon adolescence. J’ai donc suivi, et avec le plus grand des plaisirs les cours donnés par Francine D’Hondt et Jean Hayet à l’académie d’Anderlecht. Alors que, spectateur fidèle de L’Escapade, j’étais venu assister à une représentation du Testament comique, Pierre Roosens et Dominique Ghysselinckx sont venus « sournoisement » me proposer d’occuper un rôle dans Bossemans et Coppenolle. Je suis donc à L’Escapade depuis 2005 et l’ambiance qui y règne ne me donne aucune envie de la quitter pour d’autres troupes. Le rôle qui m’a le plus marqué jusqu’ici est sans aucun doute le premier, celui d’Eliacin, l’entreteneur de Mme Violette dans Bossemans et Coppenolle. Je n’avais aucune confiance en moi et le jour de la première, j’étais mort de peur. C’est aussi celui que je qualifierai de plus difficile : ce premier rôle s’est vraiment apparenté à une perte de virginité. Un rôle que j’aimerais jouer ? Assez curieusement, je n’ai jamais rêvé de jouer un rôle en particulier. Par contre, un auteur - Feydeau - me tenterait énormément. La pièce qui m'a le plus marqué est Barabbas de Michel de Ghelderode, que j'ai vue dans les années 60 au Théâtre National : j’étais, je ne sais plus exactement pourquoi, à la fois émerveillé et terrorisé. Pour moi, le théâtre est synonyme de plaisir, de complicité et de partage. (photo : La vedette / mars 2007) |